La construction en bois commence à avoir le vent en poupe depuis les années 1980 bien qu’une culture héritée depuis la Renaissance perdure en France. Le principal inconvénient maison bois est de cet ordre, on donne un sens à une telle habitation comme modeste par rapport à une construction en dur. Une vision qui commence à devenir autrement au point que les spécialistes en vente immobilière affichent ces biens en bois parmi ceux plus chers. Si vous envisagez d’en construire une, outre l’image qu’on peut en faire ou le prix proposé par les agents, pensez au traitement des insectes qui ont des impacts négatifs sur l’environnement. Explication !
Son image
La raison première qui pousse à l’acquisition d’une maison en bois est la vision qu’on se fait de cette matière. Bien qu’il soit considéré comme écologique, il représente une certaine image, peut-être héritée de l’époque des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles où la construction en pierre est le symbole de la supériorité en classe et puis une pareille maison n’est qu’un chalet. L’enclin pour la pierre vient de l’idée que les Français se font d’une maison en bois comme celle primitive et aussi peu durable. Mais en creusant un peu, le bois dans la construction est souvent utilisé de manière à l’ancienne. Ce qui peut être une explication en partie sur le manque d’expérience en France car l’industrie de la construction d’une structure en bois dans le secteur du bâtiment est assez récente. En d’autres termes, les entreprises spécialisées en la matière et qui sont entièrement expérimentées font défaut sur le territoire. En tout cas, le marché existe malgré le grand pas à faire pour atteindre la qualité comme en Norvège, en Suède, ou aux États-Unis.
Le prix de vente
Paradoxalement, les dépenses dans la construction en bois sont inférieures à celles d’une maison en parpaing ou en béton, pourtant sur le marché immobilier neuf, une maison en bois est classée parmi les ventes de produits de luxe que ce soit une construction à ossature ou celle en massif. Cette dernière réclame en effet une certaine qualification si l’idée est d’avoir une réalisation de qualité réputée pour sa longévité et sa résistance, ce qui risque fort de doubler la facturation par rapport à la première. Outre la maîtrise des techniques, le choix de l’essence de bois et du revêtement font partie de la détermination du coût. Cependant, il faut reconnaître qu’une maison à créer est différente d’une autre en kit à monter et leur réalisation requiert certains frais complémentaires, lesquels font la différence des prix comme la délicatesse du plan, le type de montage ainsi que l’étendue du terrain entre autres. Tous ces éléments constituent en somme le surcoût d’une maison en bois, lequel varie entre 5% et 15% de la construction maçonnée classique.
Un terrain pour les insectes de nuisance
Vous choisissez une maison en bois pour son côté chaleureux mais surtout pour son esthétisme, sachez que selon la région où vous bâtissez, certaines d’entre elles sont plus favorables aux termites. Ce qui vous incombe par conséquent au proverbe « deux précautions valent mieux qu’une », vous êtes principalement tenu de traiter votre bois. Il arrive que ces traitements vont jusqu’à l’usage de certains produits chimiques. Ces pesticides sont destinés à préserver de l’attaque biologique des champignons et des insectes. Cette résolution impacte alors négativement non seulement sur l’environnement, ce qui est certainement en contradictoire avec le principe d’une maison en bois : être écologique mais ces produits sont par ailleurs toxiques. Ces traitements préviennent effectivement contre l’usure mécanique et celle causée par les intempéries, la saleté, l’humidité et les rayons UV. Ce sont des vernis, des laques, des cires, des lasures et de l’huile et ils contiennent en majeure partie des ingrédients dédiés aux peintures.
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